Mettre au jour, ce qui, dans son propre rapport au savoir qu'on enseigne, mais aussi aux élèves et aux groupes-classes avec lesquels on travaille, est susceptible d'infiltrer ses gestes professionnels, créant parfois entraves ou empêchements.
En repérant quelles représentations, quels mouvements subjectifs, sous-tendent ses comportements professionnels spontanés, l'enseignant en atténue la dimension contraignante : la prise de conscience est une prise de distance, un dégagement vis à vis de ce qui opérait à son insu, souterrainement.
Un plus grand sens critique vis à vis de ses pratiques professionnelles, une plus grande liberté dans leur choix, une plus grande souplesse, sont rendus possibles, ce qui restaure ou renouvelle les ressources pour faire face.